Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

Bilan de crises …

L'été qui arrive est propice pour faire un bilan intermédiaire après le cirque de la pandémie et l'horreur de la guerre en Ukraine …

Ce qu'il faut retenir ? La fin de la mondialisation, la baisse des pouvoirs d'achat, la pénurisation des ressources, la montée des populismes, la faillite des étatismes, …

 

La fin de la période chaotique, après 2020, montre les mêmes effets que ses débuts, après 1970. Les euphories financiaristes et numériques des années intermédiaires (de 1990 à 2010) ne furent, en fait, que des leurres qui masquèrent la réalité globale sous-jacente : après les "trente glorieuses" (1945 – 1975), virent les "trente piteuses" (1975 – 2005) puis les "trente tumultueuses" (2005 – 2035).

 

Ces "trente tumultueuses" qui devraient s'estomper à partir de 2025 pour disparaître vers 2035, sont trois décennies à la fois extrêmement créatrices (numériquement et transversalement) et dévastatrices (écologiquement et culturellement).

 

Si l'on veut éviter l'effondrement global promis par les "collapsologues", il faut continuer à développer la numérisation économique (robotisation et algorithmisation) et la transversalisation réticulée (communalisme, autonomie, désétatisation, continentalisation, décentralisations, …) et instaurer, en plus, une frugalisation écologique (économie minimaliste de la valeur d'utilité) et une noétisation intensive (culte des intelligences et des connaissances), avec, en accompagnement, une respiritualisation éthique et une décroissance démographique.

 

Ces six pistes doivent être suivies conjointement et rapidement ; il y a une réelle urgence et la course contre la montre pour la survie de l'humanité a commencé.

Que chacun prenne ses responsabilités !

 

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